Delphine ARNAUD sophrologue et praticienne LAHOCHI en pays d'Apt

Je suis une maman... partie 2 : ma fille

nouveau né

Mon fils a 9 mois lorsque je suis de nouveau enceinte. Cette grossesse est désirée et planifiée pour me permettre d ‘avoir mes enfants rapprochés et de rester en congés parental.

Il semble que je tombe enceinte aussi bien involontairement qu’à la demande…

Cette fois-ci je suis prête  et hormis une grosse fatigue par manque de fer et quelques nausées, au début.  J’apprécie pleinement ma grossesse, d’être à la maison pour m’occuper de mon fils et je crée très tôt le lien avec ma petite fille.

Cette naissance se fera à la maison avec une sage femme. Préparée à nouveau avec la sophrologie.

Encore une fois je sais que la naissance se fera plus tôt que ce que me prédit le gynécologue. Au moment de retirer le matériel nécessaire à l’accouchement à la pharmacie, je fais avancer la date
. Je m ‘entends dire à la pharmacienne, « le 15 elle sera déjà là! » D’où me vient cette intuition?!

Le 8 et le 9 février je passe les nuits sans dormir, j’ai des contractions légères qui s’arrêtent le matin…la sage femme est auprès de sa tante en fin de vie…inconsciemment je bloque le travail. Le 10 à 16h les contractions reprennent, je sais que cette fois ci c’est la bonne. A 17h j’appelle la sage femme, le travail va très vite, à 21h ma fille est née.

Le travail est rapide donc intense…sauf que la poche des eaux ne se perce pas, donc j’ai à la fois les contactions de dilatations de poussées…à l’époque on accouche allongé, je n’ai donc pas l’idée par moi même de changer de position… la sage femme me guide… j’en tirerai les leçons pour mes accompagnements à la naissance!

Tout le temps du travail je me sens connectée à mon bébé,  de « la sentir »  me donne la force de dépasser la douleur des doubles contractions, et la fatigue. J’en suis à 2 nuits blanches!

Je suis tellement sereine grâce au techniques de la sophrologie que mon bébé est zen, pleure rarement et fait rapidement ses nuits. Et puis le 2ème c’est quand même nettement plus facile!

Tout roule comme sur des roulettes! les nuits, l’allaitement, les 1ers repas…c ‘est un « bébé facile ». 

En fait il n’y a pas de « bébés faciles » je pense, il y a des parents stressés ou pas. J’ai sentit la différence, parce qu j ‘étais « différente ».

Parce qu j ‘étais plus forte, plus confiante , elle a pu exprimer son caractère…pour le meilleur et pour le pire, en grandissant!!

Je savais que l’adolescence serait…compliquée!

 

 

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